Aujourd’hui, la question n’est donc plus de savoir « pourquoi » former les collaborateurs à ces compétences comportementales, mais « comment » déployer la formation soft skills de manière efficace. Car si vous vous êtes déjà jeté à l’eau, vous avez certainement constaté que l’apprentissage des savoir-être n’est pas aussi simple que celui des savoir-faire !
Compte tenu de la nature humaine de ces compétences, les formations soft skills nécessitent une approche et une stratégie de déploiement particulières. Explications à travers 8 conseils et bonnes pratiques à suivre.
1. Recueillir les attentes des apprenants
Pour être efficace, le contenu de la formation doit répondre aux besoins précis des futurs apprenants. Autrement dit, il doit être personnalisé. Prenons un exemple.
Pour accompagner les collaborateurs à faire face à un pic d’activité, vous décidez de mettre en place une formation en gestion du stress. Or, il est peu probable que les salariés rencontrent les mêmes problématiques. L’un peut avoir des difficultés à dire non quand l’autre ne sait pas identifier les signes avant-coureurs du stress. Comment proposer un contenu pertinent aux équipes ?
Vous l’aurez compris, opter pour un contenu « générique » ne permet pas de répondre efficacement aux besoins des apprenants. Pire, ils pourraient être encore plus stressés après la formation !
En amont, prenez donc le temps d’évaluer leurs soft skills et de recueillir leurs attentes à l’aide de sondages, de questionnaires. Leurs réponses vous serviront pour améliorer le contenu pédagogique et les modalités pratiques d’apprentissage.
2. Définir ses motivations à former les salariés aux soft skills
S’il est évident que vous devez interroger vos salariés pour proposer une formation sur mesure, vous devez également prendre en compte vos motivations. Par exemple, pour quelles raisons voulez-vous former vos commerciaux à la prise de parole en public ? Qu’est-ce qui vous motive à proposer une formation en leadership aux nouveaux managers ? Quels bénéfices individuels et collectifs attendez-vous ? Quel savoir-être l’apprenant doit-il développer ?
Votre contexte économique et social actuel est donc très important. Soyez également précis en définissant des objectifs concrets, mesurables, réalistes et définis dans le temps pour évaluer le retour sur investissement de la formation soft skills.
3. Donner la priorité à la pratique pour développer les soft skills
Lorsque l’on parle de soft skills, les concepts théoriques semblent évidents. Si l’on reprend l’exemple de la gestion du stress, probablement que savoir dire non vous paraît logique. Mais lorsqu’il s’agit de passer à la pratique, c’est plus difficile. Et c’est bien normal.
Dès lors, nous vous conseillons de mettre l’accent sur la mise en pratique. À l’issue de leur formation soft skills, les apprenants doivent avoir des clés et des outils simples à mettre en application. Comment faire ?
Voici quelques conseils :
- Découper le programme de la formation soft skills en prenant en compte la situation terrain des apprenants
- Tournez-vous vers un format en blended learning qui mêle apprentissage synchrone et apprentissage asynchrone
- Encourager l’entraînement. Toute occasion de s’entraîner à développer une soft skill pendant la durée de la formation est bonne à prendre
Apporter du feedback correctif et positif aux apprenants.
4. Déléguer son projet de formation soft skills à un expert
La création d’un parcours de formation soft skills est une tâche laborieuse qui demande une maîtrise pointue du sujet et des outils de learning. Nous vous suggérons donc de vous tourner vers des prestataires externes experts des soft skills.
Pour faire le bon choix, vérifiez les points suivants :
- Quel est votre budget global (frais de déplacement, frais d’hébergement compris) ?
- Quelle est l’expérience du formateur en design learning et en formation soft skills ?
- Quid de la satisfaction client ?
- Quelles sont les modalités pédagogiques proposées par le prestataire ?
- Utilise-t-il des outils scientifiquement validés ?
- Propose-t-il des outils de social learning ?
5. Choisir une plateforme d’hébergement ergonomique
Une bonne expérience utilisateur est aussi valable pour les apprenants. L’outil choisi ou proposé par le prestataire pour héberger et suivre la formation soft skills peut rendre l’apprentissage plaisant ou au contraire démotivant et donc réduire à néant l’engagement des participants.
Si l’aspect visuel est évidemment important, le logiciel doit surtout être fonctionnel. Combien d’utilisateurs peut-il accueillir sans ralentir ou planter ? L’outil permet-il une prise en main rapide ? N’hésitez pas à demander une démo pour vous assurer que la plateforme d’hébergement est fluide et simple d’utilisation.
6. Miser sur le social learning et l’apprentissage collaboratif
Le social learning est une méthode d’apprentissage centrée sur les interactions entre les différents membres d’un groupe. Lorsqu’il s’agit de développer les soft skills, l’apprentissage collaboratif est à inclure dans le déploiement de vos formations, car il confronte les participants à des situations concrètes.
En présentiel, le formateur favorise le dialogue entre les apprenants et utilise la gamification pour les mettre en situation pratique. Les participants sont encouragés à poser des questions, à partager leurs expériences. En distanciel, l’idée est de proposer des échanges en visio à l’aide de sous-salles, d’un chat et en donnant l’accès aux réponses apportées aux questions des pairs.
7. Créer des modules de micro-learning
Selon Charles Jennings, cofondateur du 70:20:10, 10% de la compétence s’acquiert en apprenant, 20% en échangeant et 70% par la mise en pratique. Et d’après le neurobiologiste John Medina, auteur du livre « Les pouvoirs cachés de votre cerveau », notre capacité d’attention en formation avoisinerait les 10 minutes. Passé ce délai, notre concentration diminuerait et l’apprentissage perdrait en efficacité.
Pour tenir compte du rythme naturel d’apprentissage des collaborateurs, pourquoi ne pas créer des modules de micro-learning ? Basés sur un temps court (10 à 15 minutes), vous êtes assuré que l’apprenant intègre les messages les plus importants du programme !
8. Définir des indicateurs de suivi
Pour mesurer le retour sur investissement de vos formations soft-skills, il va falloir définir des indicateurs de suivi. Quel est le coût par formation ? Les participants avancent-ils dans le parcours comme prévu ? Quel est le taux de satisfaction des apprenants en cours de formation ?
Autant d’indicateurs clés à suivre ! Grâce à une lecture régulière, vous pourrez améliorer les parcours de formation.
Vous l’aurez compris, pour bien déployer vos programmes soft-skills, il est nécessaire de respecter les étapes que nous venons de lister. Chez MLS® My Learning Store, notre cœur de mission est de créer des parcours de formation sur mesure pour accompagner vos équipes à développer leurs soft-skills et libérer leurs potentiels.
Pour en savoir plus, découvrez nos méthodes !
